FANFARE D’INTERVENTION URBAINE
CREATION MAI 2008



Synopsis

Imaginez sept pseudo girafes vertes qui déambulent incognito dans la foule perplexe.
Et puis soudain, les voilà qui s'écroulent sans prévenir, qui montent des machines sonores improvisées, qui dansent en silence ou lancent des thèmes d'enfer mâtinés de solos volcaniques.
Des farfelus, des incongrus, des rigolos, des furieux, des barjos, des frappadingues, des l'air de rien, des aventuriers paumés, des incontrôlables, des dérapeurs professionnels, des... c'est selon !

Oh ! Et entendez-vous les cliquetis d'objets non identifiés, les histoires qui se créent spontanément sous vos yeux transformant la rue quotidienne en pays des merveilles ?

Bref, voici les Branks !
Un indéfinissable groupe d'improvisateurs qui n'ont comme seule ambition que de vous téléporter dans l'ailleurs à coup de thèmes étranges, de situations burlesques ou abstraites, d'histoires ou de coup de folies furieuses.


Note d’intention
Par Antoine Arlot et Michael Monnin

Préambule

Les Branks, c’est avant tout une rencontre d’expériences artistiques différentes tel que la musique improvisée, les champs inouïs de la musique contemporaine, la liberté du jazz, l’intégrité du rock, la danse contemporaine, les arts de la rue et le théâtre.
De cette combinaison est née un laboratoire de recherche artistique nettoyé de toutes conventions esthétiques et de toute forme de code préfixé pour laisser la place à l’invention, la trouvaille ou l’innovation et faire apparaître une poésie, une drôlerie et une singularité propre à l’instant présent.

Finalement, les Branks sont un minuscule lieu de fabrique permanent, une sorte de mécano astucieux fonctionnant grâce à l’alchimie de l’improvisation et des combinaisons spontanées. Une attitude vivante intimement liée au lieu et au moment.
Et de cette conduite naît un regard particulier sur la rue emmenant le spectateur dans une posture d’inventeur ludique ; car c’est aussi de ce point de vue transformé de spectateur que surgit inopinément le merveilleux de la rue.
Il s’agit non seulement d’un spectacle de rue mais aussi et surtout d’un spectacle de la rue.

Une dramaturgie de l’instant. Une histoire du moment. Un ré enchantement du réel.

Ecriture des « Branks »

Parler d’écriture c'est certes parler de la forme ; un espace consciemment élaboré pour provoquer l'émotion, et la perspective artistique.
Mais parler d’écriture c’est aussi parler du comment et de tous les outils qui permettent de faire, de projeter l’idée des Branks dans la réalité.


Chez les Branks cette écriture, outre le fait quelle soit protéiforme, a connu beaucoup de balbutiements, de recherches et d'affinements.

Ce n'est pas une recette ex nihilo qu'il suffit d’appliquer sans se soucier de son fonctionnement.
C’est une écriture dynamique, c'est à dire qu'elle se construit en se découvrant.
Les lignes de forces apparaissent et se précisent au fil du temps, des validations, des confrontations et des test in vivo.

N’est finalement strictement défini que le concept artistique. L’objet artistique lui même, son architecture, est empirique ; elle ne s’élève qu’élément vérifié par élément vérifié.

LES OUTILS DE FABRICATION

On peut dégager plusieurs axes qui permettent d'appréhender le mode de fonctionnement de l’écriture chez les Branks et en sous main le projet artistique qui les guident.

1. Improvisation
2. Ecriture formelle
3. Champs sonores
4. Geste
5. L’espace public
Point d’ancrage et environnement spatial
Relation au public
6. Ecriture visuelle formelle
7. Ludique de situation
8. Abstraction


1. Improvisation

De tous les outils, l'improvisation est celui qui permet d'être ici et maintenant de manière la plus juste.
C’est un état d'être, une attitude et non pas un langage musical ou spectaculaire. C'est une dynamique, une quête permanente de l'équilibre entre soi et l'environnement.

Chez les Branks, c'est un des éléments fondateurs de leur "écriture", de leur mode de fabrication.
L'improvisation s'inscrit comme constante inébranlable. Le point de repère. La manière de faire. Il s’agit là de l’expression d’une force artistique et au final le plan permettant de concevoir au plus juste le son et le geste d’un lieu.
Cette notion d’improvisation est une notion rigoureuse et exigeante, demandant une vision global et instantanée de l’écriture du spectacle car il s’agit de concevoir l’événement spectaculaire comme Un et Tout à chaque instant.


2. Ecriture formelle

Composition Pierre Boespflug

Nous avons fait appel à un compositeur, Pierre Boespflug, qui a déjà collaboré avec nous sur la dernière création et dont l’univers musical correspond tout à fait à nos attentes. Sa musique influencée par Béla Bartok, Luciano Berio, Olivier Messiaen, Steve Coleman, John Zorn et Ornette Coleman est aux frontières du jazz et de la musique improvisée.
La collaboration étroite avec Pierre donne une matière musicale sur mesure aux Branks, suivant les instruments et la personnalité de chacun des musiciens.

On parle ici de partition, de « morceau », de rapport de note à note, de marche harmonique, d'élaborations rythmiques...

L’improvisation qui s’inscrit dans ce contexte est une improvisation « idiomatique » de type « jazz » (avec chorus, solos, etc.)
Derek Bailey, musicien de musique improvisée, dans son livre L'improvisation : Sa nature et sa pratique dans la musique, faisait une grande distinction entre les musiques qu'il disait "idiomatiques", incluant musique classique, jazz, musiques populaires, et toutes les musiques traditionnelles, qu'elles contiennent ou non une part d'improvisation, et les musiques "non idiomatiques" qui laissent de côté toute forme de canevas préétabli ou de règle - implicite ou explicite - à respecter.

Cette écriture formelle est cependant ouverte.
En effet, chaque « morceau » n’est fait que de pièces qui s'assemblent. L'idée est de conserver par cette architecture mobile la réactivité, l'adaptation, le rythme global du spectacle, le lien avec le public et ceci de manière la plus vivante possible la plus présente possible.
L’écriture n'est donc pas conçue comme une proposition détachée de son environnement. Elle y est liée, elle est par lui transformée - contaminée même - mais grâce à l'utilisation d'une écriture formelle (qui est répétée, disséquée, testée) le sens de l'impact, de l'efficacité n'est pas délaissé.

C'est donc une forme d'improvisation par "boites" écrites. Une forme d’assemblage qui se joue à chaque occasion de manière singulière.
Il est loisible à chacun de lancer ou de jouer telle ou telle "boite", telle ou telle séquence écrite au préalable. Et chacun chez les Branks peut influer la boite elle même en impulsant des rythmes de lecture différents, des volumes ou timbres autres.
Rien n'est fixe finalement sauf la certitude d'un fonctionnement des boites musicales préparées par avance.

Voici deux exemples significatifs de ce type de construction :

1. «Stimmung» de Stockhausen est construit ainsi.
Chaque interprète choisissant de jouer telle ou telle boite et la lisant à sa vitesse ou avec son timbre. Le résultat est une sorte d’improvisation de l’écrit. Une œuvre ouverte, maîtrisée mais non dénuée de surprise et d’imprévisibilité pour l’auditeur.


2. Le Basket et ses « phases de jeu » construites au préalable. Ces séquences de jeu sont un canevas que les joueurs peuvent ou non respecter. C’est une stratégie ouverte à l’imprévu.

 

3. Champs sonores

Le son n’est que matière à explorer de l’intérieur ou à étendre, triturer, manipuler, détourner. Nous sommes dans le territoire de l’inouï.
Nous sommes à l’intérieur du spectre d’un son. Nous sommes à l’endroit où tout vibre, où tout se combine, se façonne.

Chez les Branks, ce « savoir» est un des éléments essentiel de fabrication du spectacle. Improvisation avec les boites de l’écriture formelle donc, mais aussi avec des univers sonores, sortes de décors extraordinaires, de paysages où le saxophone par exemple est utilisé comme un tube de production sonore, la batterie comme une assemblage métallique qui grince, craque, etc...

Modelage. Musique liminaire. Double son. Décrochements…
Toutes les techniques alternatives contemporaines (multiphoniques, détimbrage, pistes ouvertes par les découvertes spectrales de Grisey, la libération du Son par Scelsi…) et punk (hurlements, growls, sax frappé, frottés…) de chaque instrument sont misent en œuvre pour produire ces sons étranges, extraordinaires, inouïs.

Plus précisément, c’est d’un élargissement de la dimension sonore dont il s’agit. L’univers des sons (et non des notes) répond à des architectures de tensions, de dynamiques totalement différentes.

La forme parfois ludique de ces trouvailles sonores, de ces transformations est de plus une invitation à la curiosité et à l’émerveillement... Cela rend accessible des propos artistiques qui sont rarement exposés au tout venant (nous sommes en rue avec un public gourmand et curieux certes, mais aussi hétérogène, en devenir, et forgé de grilles de lectures, d’a priori et d’immenses pouvoirs : le zapping, le bruit parasite, la négation hurlée).


Le défi artistique réside dans la combinaison de l’écriture formelle et de « l’art des bruits » comme le définissait le futuriste Luigi Russolo dans son Manifeste de 1913.
C’est un peu essayer de réunir la physique de notre échelle avec la physique quantique. Les deux, on le sait existent et cohabitent en équilibre mais les réunir sur le même plan, la même formule est un pari.
C’est pourquoi l’écriture formelle chez les Branks est elle même conçue sous forme de boite permettant l’intrusion, l’articulation avec l’improvisation libre et ses espaces acoustiques.

Les univers musicaux irrigants

- Monde de l’improvisation libre

L'histoire de l'improvisation libre (en gros les musiques improvisées) est lié au free-jazz, aux musiques nouvelles, aux réactions face à une musique cadenassée, formalisée, stéréotypée, codifiée, enfermée, ethnocentrée.
C’est la libération de mondes liés aux matières sonores, aux poésies des territoires acoustiques improvisés. C’est aussi une attitude de vie, une manière d’être dans l’invention, dans la relation à l’autre.

Keith Row, Fred Frith, John Butcher, Paul Lovens, Alfred Spirli, Evan Parker, Derek Bailey, Albert Ayler, Peter Brotzmann, Erik M, Doneda, Roger Turner en ce qui concerne le free jazz et les musiques improvisées.

- Monde du jazz

Le Jazz pour sa liberté, son ouverture au mélange et son pouvoir de faire exister les individus dans un collectif. Le jazz aussi pour sa proposition à construire un vocabulaire, un son, un style propre. Le jazz encore pour sa combinaison de l’écriture formelle et de l’improvisation…

Sun Ra, John Coltrane, Eric Dolphy, Thelonious Monk, Albert Ayler, Archie Shepp, Steve Lacy, Ornette Coleman, Cecil Taylor pour les anciens et Django Bates, Ellery Eskelin, Akosh, Steve Coleman, Henry Threadgill pour les plus modernes.

- Monde des musiques contemporaines

Loin des Branks de se prévaloir d’une quelconque écriture à proprement parler contemporaine. Cependant, l’idée des Branks a toujours été celle d’être imprégnée par la personnalité de chacun. Le projet Branks est perméable à ces visions.
La musique contemporaine, par ces révolutions esthétiques, ces apports à la recherche sonore, ces exploits grandioses, sa rareté, sa mise en œuvre de moyens adaptés, intéresse énormément les Branks. C’est une sorte de soleil, une attractivité, un repère.

Pierre Henry, Xenakis, John Cage, Stockhausen, Grisey, Murail, Bayle, Rihm, Varése (et pas seulement pour ses extraordinaires sirènes !), Scelsi, Stravinsky…
Il s'agit là de rentrer dans l'univers des sons (les électroacousticiens, les acousmaticiens et tellement d'autres en sont les artisans).

- Le monde des fanfares

Les Branks ont une culture de la fanfare très populaire comme les Tarafs mais aussi les plus singulières comme Urban Sax, Musique à Brass, l’Avant-garde Républicaine, Auprès de ma blonde…

Il est certain que le spectacle de rue issu des fanfares évolue actuellement de manière radicale. Un pari est en jeu. Un enjeu est le pari. On ne peut plus se contenter de mettre de la musique dans la rue. Les Branks observent donc avec une infinie attention, toutes ces inventions, ces nouvelles manières de faire sonner la rue, de la rendre vivante et merveilleuse. Car, là, se jouera l’avenir des arts de la rue, de l’art de la rue.


Que reste t’il de toutes ces influences dans une formation comme les Branks ?
Peut-être une empreinte, la conscience que la musique se construit encore et n’est pas un simple jeu de mimétisme, peut être aussi le goût de l’exploration ; sans aucun doute l’attrait pour des univers plus complexes (dans l’architecture des morceaux, dans le rapport des notes entres elles, dans le sens des masses sonores, dans la spatialisation, dans l’instrumentarium).


Au delà de tout, la conscience d’autres univers, d’autres perspectives, du potentiel sans fin de l’esprit humain dans l’acte d’inventer.

4. Geste
Collaboration avec Marie Cambois (danse contemporaine)

L'improvisation n'est pas que sonore. Les Branks donnent un rôle capital au geste comme source d'image de spectacle mais aussi de construction musicale. La danse en fait partie (sous forme abstraite, sans chorégraphie… parlons ici d’équilibres, de formes, de gestes de situation, de détournement, d’extrapolations, de prolongements), mais surtout le geste qui se prolonge en son, en construction de morceau ou d’univers sonores.
Le « geste/présence ».

Tout est lié au mouvement, à l'instant et au contexte.
L’écriture à proprement parler du geste chez les Branks n’existe pas (il n’y a pas de chorégraphies), mais l’utilisation du geste comme écriture permanente du spectacle, oui.

Il s’agit là encore de mettre en valeur les forces qui s’exercent et de les transformer en gestes qui eux mêmes simplement se muent ou se prolongent en son et parfois en pièce musicale à l’aspect inconsciemment ludique, inattendu. Une forme de poésie.



5. L’espace public

Point d’ancrage et environnement spatial

La relation à « l’endroit présent » passe par des « points d’ancrages » (des objets de rue, un mobilier) qui deviennent soudain aux yeux des Branks des « balises » émettant des énergies, des sons, des mouvements, des dynamiques ou des situations exploitables.
Ces balises vont souvent être le point de départ d’une improvisation qui évoluera avec ou sans rapport direct. La dramaturgie construite consciemment ou intuitivement prendra donc son sens par rapport au point d’ancrage.


Transformer la rue c’est également accepter d’être écrit par la rue


La rue est un décor imposé mais dans lequel on peut puiser mille provocations à l’invention sonore ou visuelle. Dans ce décor, tout est son, tout est tableau, tout est mouvement, tout est extension des Branks.
L’appréhension des ces éléments de rue est primordiale. C’est une contamination, une ré-appropriation et un détournement. C’est également le moyen de changer d’échelle. L’effet papillon en quelque sorte où le regard donné par les Branks ou le spectateur provoque une prise de conscience emportant l’ensemble du décor.

Relation au public

«Je est un autre».
Les Branks se font par le public. C’est bien lui qui est à même d’initier, sans s’en rendre compte souvent, le sens du spectacle, de l’écriture musicale ou gestuelle. C’est un rapport de feed-back constant.
Cette relation est vivante.
L’improvisation permet une adaptation, un moulage réciproque et évite ainsi d’imposer un sens ou une histoire.
La relation au public est donc aussi une écriture des Branks. Ce n’est pas une lutte mais une invitation à jouer le jeu.

Parfois même cette relation s’individualise et prend la forme d’un don, d’une gratuité, d’une rareté imprévisible.
du jan

6. Ecriture visuelle formelle

Costumes : Isabelle Raulet

Les costumes proposent une lecture (et donc une écriture «obligée» de notre part). Girafes pour d’aucuns, plantes pour d’autres, chapeaux verts incongrus qui dépassent dans une foule (le mouvement, le non-sens), absurdité des mariages de couleurs, etc.
L’idée centrale est simplement de jeter un voile sur les acteurs Branks. Un voile d’irréalité, un voile d’objectivité, presque une réification.
C’est là encore un outil au service de l’absurde, au service de l’imagination des spectateurs. Il s’agit de libérer les imaginations sans les forcer, de provoquer à l’inventivité réciproque et non à la consommation d’un produit finalisé, fermé, hermétique.


7. Ludique de situation

On pourrait définir ce phénomène comme un comique issu de la projection du spectateur.
L’intention ludique chez les Branks n’est pas forcément présente quand surgit le comique de situation. Il s’agit très souvent d’une conjonction de plan ou de sens provoquant le rire (ce rire particulier qui évite la démagogie et la lourdeur).
Bien sûr, la recherche de ce phénomène est consciente et responsable mais il n’y a pas de projection d’image en tant que tel. La situation ludique naît souvent d’une prise de conscience, d’un renversement brutal du regard quotidien.

C’est finalement un rire complice, créé par le spectateur lui-même.

8. Abstraction

L’abstraction très fréquemment utilisée permet de laisser le spectateur imaginer, construire son histoire.
Tout n’est pas sans sens dans le spectacle des Branks (la parole « raconte » parfois et les «morceaux» se servent de solos ou de mélodies linéaires), mais le fait de donner au spectateur le pouvoir de créer son histoire est la clef d’une complicité et d’un échange qui va au delà de la simple consommation d’un spectacle. C’est le moyen de parvenir à un stade de relation qui dépasse le spectacle. Chacun y puise son carburant à image.

Cette abstraction est absolument nécessaire au fonctionnement du comique de situation.


Conclusion

Chez les Branks, la dramaturgie n’est pas fondamentalement celle d’une histoire ou d’un conte mis en forme ou théâtralisé au sens premier, mais plutôt celle d’une situation.
Outils sonores, improvisation par boites, improvisation libre, enchantement du réel, théâtre de l’absurde, théâtre de geste, sens de l’attention, du silence, de la curiosité du Rien… tout se met au service d’une conception singulière du temps de lecture.

C’est là sans doute l’écho de la vision d’un peintre moderne pariant sur le prisme du regard et sur le temps qui permet de recomposer le tableau. Comme si la multitude d’événements, l’ensemble des écritures, des inventions ponctuelles ne prenait sens qu’au terme, qu’au bout du temps.

Cette composition de l’histoire n’est pas linéaire mais prise au vol (il n’y a pas de A et de B de début ou de fin). C’est une mise à l’épreuve, la mise en route d’une situation, une prise de conscience. Un détournement de sens et des sens.

Laisser du regard au regard. Laisser l’histoire de chacun recomposer l’Histoire du spectacle.

Distribution :

Direction artistique : Michaël Monnin et Antoine Arlot
Compositions originales : Pierre Boespflug
Chorégraphe : Marie Cambois
Arrangements : Les Branks - Cie Azimuts
Costumes : Isabelle Raulet

Antoine Arlot (sax alto)
Julien Bogenschutz (sax baryton)
Laurent Gix (comédien)
Jean-François Leiritz (sax ténor)
Thomas Milanese (banjo)
Michaël Monnin (caisse claire et percussions)
Valentin Monnin (grosse caisse)

Partenaires et résidences :

Conseil Général de la Meuse, Région Lorraine, Communauté de communes de la Haute-Saulx et Mairie de Le Bouchon sur Saulx.

Résidence de création : Au bord du monde à Bitche ; Château de Malbrouck ; CNAR Atelier 231 à Sotteville les Rouen.
Avec le Soutien : Ville de Bitche ; Festival les Inattendus, Atelier 231.


Précisions de jeu :

En déambulation, Les Branks jouent un spectacle d’une durée totale de 1h30 réparties en 3 sets.
En fixe, Les Branks peuvent jouer le spectacle en une seule partie d’une durée de 45 mn.